samedi 29 janvier 2011

Jouanno ne veut plus de Ribéry et d'Evra en équipe de France

La ministre française des Sports Chantal Jouanno juge 'inadmissible' que les footballeurs Patrice Evra et Franck Ribéry, suspendus après le Mondial 2010 sud-africain, puissent revenir en équipe de France, dans une déclaration à l'Equipe samedi.Lire la suite l'article
Alors que le président de la Fédération française de football Fernand Duchaussoy a estimé vendredi que Patrice Evra avait 'fini sa peine' de cinq matches de suspension et pouvait donc être sélectionné, Mme Jouanno 'ne comprend pas qu'on laisse entendre que les meneurs de la fronde en Afrique du Sud puissent être réintégrés'.
'INADMISSIBLE'
Patrice Evra, capitaine des Bleus lors du Mondial, avait été suspendu pour cinq matches en équipe de France. Il redevient sélectionnable à l'occasion du match amical contre le Brésil le 9 février au Stade de France. Franck Ribéry, actuellement blessé, avait de son côté écopé de trois matches. Avec Jérémy Toulalan, suspendu un match, Evra et Ribéry avaient été sanctionnés pour leur rôle majeur dans la grève des joueurs consécutive à l'exclusion de Nicolas Anelka (suspendu 18 matches) pour insultes au sélectionneur Raymond Domenech.
'Indépendamment de leurs qualités, qu'ils reviennent serait inadmissible. On ne peut pas faire honte à la France et prétendre ensuite rejouer en équipe de France', affirme Chantal Jouanno. Pour la ministre, 'ce serait une énorme erreur d'oublier ce qui s'est passé. Je suis certaine qu'il existe d'autres talents qui n'ont pas sali la France et qui attendent qu'on leur donne leur chance pour écrire une nouvelle histoire. Il faut être inflexible sur ce sujet'. Le sélectionneur Laurent Blanc annoncera jeudi sa liste pour France-Brésil.

Paris fait la bonne affaire... Tettey, gardien de fortune...

FOOT - Le tour complet de la 21e journée de Ligue 1...Lire la suite l'article

ARLES - PSG: 1-2Samedi 19 heures
N'Diaye (55e) ; Erding (18e, 51e)
SOCHAUX - RENNES: 5-1
Maïga (19e, 80e), Martin (43e), Ideye (53e), Boudebouz (73e) ; Boukari (54e)
VALENCIENNES - LYON: 2-1
Bisevac (50e), Pujol (58e) ; Bastos (70e)
CAEN - AUXERRE: 2-0
Nivet (60e), Traoré (87e)
LORIENT - BREST: 2-0
Gameiro (61e, 70e)
SAINT-ETIENNE - TOULOUSE: 2-1
Sako (16e, 30e) ; Tabanou (49e )
Samedi 21 heures
Lille - Lens
Dimanche 17 heures
Bordeaux - Nice
Nancy - Montpellier
Dimanche 21 heures
Monaco - Marseille
Le classement de la Ligue 1
Le water-polo
Attention, terrain glissant. A Arles, le PSG s'est sorti d'une mauvaise situation sur un terrain gorgé d'eau. A vrai dire, le match n'était sans doute pas vraiment jouable. Mais l'arbitre en a décidé autrement et le spectacle a franchement été appauvri pour de multiples glissades, ballons freinés dans des flaques énormes et approximations techniques. Sans compter les risques de blessure.
La statistique
 Un record est tombé samedi soir à Bonal. En gagnant 5-1 face à Rennes, les Sochaliens ont cassé une vieille statistique: cela faisait 22 ans que les Doubiens n'avaient pas marqué 5 fois en Ligue 1. C'était le 28 octobre 1989, face à Caen.
Le gardien de fortune
A la 73e minute de Sochaux-Rennes, le gardien Breton, Nicolas Douchez, écope d'un carton rouge. Ayant déjà effectué ses trois changement, Antonetti n'a plus d'autre choix que de demander à un de ses joueurs de champ de prendre les gants. Et c'est le Norvégien Alexander Tettey, habituel milieu de terrain, qui est passé aux cages. Résultat: un bel effort mal récompensé sur le penalty et un autre but encaissé sur une frappe de loin. Vraiment, une sale soirée pour Rennes.
La bonne affaire
Grâce aux défaites combinées de Rennes et de Lyon, le PSG fait la balle affaire samedi soir au classement. Les Parisiens reviennent à 1 point de Lille, qui joue à 21 heures face à L ... lire la suite de l'article sur 20minutes.fr

LE PANA ET LE MACCABI CARTONNENT - PHOTO

PANA ET LE MACCABI CARTONNENT - PHOTO

Le Pana et le Maccabi cartonnent
Le Pana et le Maccabi cartonnent

Pro A - Hyères-Toulon s'offre Roanne

Hyères-Toulon a fait chuter Roanne (85-74), lors de la 16e journée de Pro A. le HTV a fait la différence dans le dernier quart-temps. Kevin Houston (20 pts, 8 rbds, 7 pds) a été très précieux pour le HTV. Le Mans s'est imposé face à Pau-Orthez (71-64),
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Le leader de ProA Roanne a été battu sur le parquet de Hyères-Toulon (85-74), tandis que Le Mans s'est relancé en venant à bout de Pau-Lacq-Orthez (74-61) à Antarès, vendredi en matches avancés de la 16e journée. La Chorale de Roanne, qui a lâché dans le dernier quart-temps perdu 23-12, a concédé sa quatrième défaite de la saison et pourrait être rejointe en tête de ProA samedi par Nancy, Cholet et Chalon-sur-Saône, qui joueront tous à domicile.
Le HTV, qui avait perdu trois de ses quatre derniers matches sur son parquet, a semblé galvanisé par sa qualification pour la Semaine des As obtenue in-extremis la semaine dernière. Dès le début du match, les Toulonnais ont pris le jeu à leur compte pour créer un premier écart (25-16, 8e). Les Roannais ont alors durci leur défense pour virer en tête à la mi-temps (48-45). Après le repos, la Chorale a accéléré (54-47, 24e) sans parvenir à décrocher le HTV, qui a recollé au score à la fin du 3e quart-temps (62-62). Hyères-Toulon, bien emmené par Kévin Houston (20 points, 8 rebonds, 7 passes décisives), a ensuite profité des nombreuses erreurs roannaises pour s'échapper (81-72, 37e) et finalement s'imposer.
De son côte, Le Mans a remporté sur son parquet une précieuse victoire qui lui permet de dépasser au classement son adversaire du soir, Pau, pour se hisser provisoirement à la 7e place. Le MSB, à l'instar du HTV, a fait la différence lors du dernier quart-temps remporté 23-17 face à des Palois qui enregistrent leur quatrième défaite de rang à l'extérieur. Le Mans a pu compter sur son collectif pour l'emporter (quatre joueurs à 11 points et plus), tandis que l'individualisme de Demetric Benett (20 points mais à 3/12 à 3 points) n'a pas réussi aux Palois.
HYERES-TOULON - ROANNE : 85-74 (27-23, 18-25, 17-14, 23-12)
Hyères-Toulon: 37 paniers (dont 9 sur 22 à trois points) sur 74 tirs - 2 lancers francs sur 6 tentés - 41 rebonds - 19 passes décisives - 9 balles perdues - 15 fautes personnelles.
Marqueurs: Houston (20), Boungou Colo (7), Krupalija (10), Hughes (12), Dobbins (15), Fein (8), Legname (13).
Roanne: 27 paniers (dont 10 sur 29 à trois points) sur 61 tirs - 10 lancers francs sur 17 tentés - 34 rebonds - 15 passes décisives - 14 balles perdues - 9 fautes personnelles.
Marqueurs: Nsonwu-Amadi (8), Diabate (4), Gordon (13), Braud (5), Page (18), Amagou (13), Tanghe (2), Dunn (4), Mipoka (7).
LE MANS - PAU-ORTHEZ : 71-64 (18-14, 18-13, 12-20, 23-17)
Le Mans: 27 paniers (dont 6 sur 23 à trois points) sur 68 tirs - 11 lancers francs sur 17 tentés - 44 rebonds - 10 passes décisives - 13 balles perdues - 12 fautes personnelles.
Marqueurs: Diot (13), Acker (11), Dewar (14), Batista (14), Kakiouzis (9), Lombahe-Kahudi (2), Pellin (4), Rupert (4)
Pau-Orthez: 24 paniers (dont 7 sur 28 à trois points) sur 62 tirs - 9 lancers francs sur 11 tentés - 40 rebonds - 16 passes décisives - 17 balles perdues - 21 fautes personnelles
Marqueurs: Bennett (20), Mendy (6), Maravic (12), Sciarra (8), Joseph (12), Taylor (2), Elonu (4)

NBA - L.A. et Boston au tapis

Les Lakers sont tombés sur leur parquet face aux Kings de Sacramento (95-100), malgré 38 points de Kobe Bryant. Même bévue pour Boston qui s'est fait dominer à Phoenix (88-71). Privé de Wade, Miami a gagné de justesse contre Detroit (88-87) grâce à LeBron James (39 points, 8 rebonds, 9 passes).
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Faire des cartons souvent ne suffit pas à emmener son équipe à la victoire. Si Kevin Durant est un maître en la matière en ce moment avec Oklahoma (encore 40 points passés cette nuit à Washington), Kobe Bryant n'a pas été aussi efficace. Malgré ses 38 points qui fait de lui le 8e meilleur marqueur de l'histoire en NBA, l'arrière californien n'a pas pu empêcher la défaite des Lakers sur leur parquet face au voisin Sacramento. La 14e de la saison pour les doubles champions en titre qui sont à 7 matches de la tête de la conférence Ouest, tenue par San Antonio. Si Lamar Odom (4 points) et Pau Gasol (9 points) n'ont pas été à la fête côté des Lakers, le jeune Rookie DeMarcus Cousins a rendu une copie parfaite avec 27 points et 10 rebonds pour mener les Kings vers leur 11e succès de la saison. Pour 33 défaites...
Boston a eu la vie dure également à Phoenix. Avec 71 seulement en besace, les Celtics ont été mangés par les Suns de Steve Nash (13 points, 10 passes), Vince Carter (17 points) et aussi Marcin Gortat (19 points, 17 rebonds) et Mickael Piétrus (11 points, 4 rebonds) nouveaux venus d'Orlando. Malgré cette 10e défaite de la saison, Boston reste largement en tête de la conférence Est avec 4 matches d'avance sur ses deux poursuivants, Miami et Chicago qui ont gagné tous les deux la nuit dernière. Privé de Dwyane Wade à la dernière minute pour un problème au poignet, le Heat s'est fait peur à Detroit (88-87). Tandis que les Bulls ont fait enrager le Magic de Dwight Howard (99-90), le pivot floridien passant 40 points, 15 rebonds, 4 interceptions et 3 contres pour finalement une défaite de 9 points, aucun de ses coéquipiers ne réussissant à passer la barre des 10 points, à l'exception de Gilbert Arenas (11 points). Non, parfois, les cartons ne suffisent pas sans un minimum de renfort. A Oklahoma, en plus des 40 points de Durant, le Thunder a bénéficié de la perf' de Russell Westbrook qui s'est fendu d'un triple double (35 points, 13 rebonds et 13 passes). Forcément, ça aide.
Ajinça se distingue
Transféré lundi de Dallas à Toronto, Alexis Ajinça s'est distingué dès son deuxième match sous ses nouvelles couleurs, marquant 10 points et prenant 2 rebonds et effectuant 1 contre lors de la défaite des Raptors à Milwaukee (116-110 a.p.). Le grand pivot français, qui avait fait des débuts timides avec Toronto mercredi contre Philadelphie, a cette fois disposé d'un temps de jeu deux fois plus important (13 minutes) pour s'exprimer et presque battre son record de points sur un match en NBA (12, un chiffre qui date de décembre 2008). Les Raptors ont toutefois encaissé leur dixième défaite consécutive et sont, avec 13 victoires et 34 défaites, avant-derniers de la Conférence Est.
Avec Charlotte, Boris Diaw a rempli presque toutes les colonnes de la feuille de statistiques lors de la victoire arrachée par les Bobcats chez les Golden State Warriors (121-113 après prolongation), avec 13 points, 3 rebonds (dont 1 offensif), 2 passes, 3 interceptions, 1 perte de balle et 1 faute. Il ne lui a manqué que de mettre un chiffre autre que 0 dans la colonne des contres... Au lendemain de leur victoire de prestige contre Miami, les Knicks ont été battus à Atlanta (111-102) mais Ronny Turiaf, remplaçant, a plutôt bien contribué à l'effort de son équipe, la gratifiant de 8 points (4 sur 5), 7 rebonds et 1 interception en 24 minutes sur le parquet.
. LES RESULTATS DE VENDREDI
L.A. LAKERS - SACRAMENTO 95-100
PHOENIX - BOSTON 88-71
MIAMI - DETROIT 88-87
CHICAGO - ORLANDO 99-90
OKLAHOMA CITY - WASHINGTON 124-117 (ap)
PHILADELPHIE - MEMPHIS 94-99
ATLANTA - NEW YORK 111-102
CLEVELAND - DENVER 103-117
GOLDEN STATE - CHARLOTTE 113-121 (ap)
UTAH - MINNESOTA 108-100
TORONTO - MILWAUKEE 110-116 (ap)
INDIANA - NEW JERSEY 124-92
Eurosport

Pro A - Orléans, un choc pour repartir

Orléans effectue un déplacement à risques samedi à Nancy, 3e de la Pro A, lors de la 16e journée. Cholet espère également repartir contre, Gravelines, alors que deux matches seront capitaux dans la lute pour le maintien: Paris-Levallois-Poitiers et Limoges-Vichy.
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CHOLET - GRAVELINES (19H15)
"Ce match retour contre Gravelines est capital. Nous devons absolument le gagner pour asseoir notre place en haut de tableau",annonce l'entraîneur de Cholet Erman Kunter. Pour les champions de France, l'objectif est double: retrouver la victoire après leur revers à Poitiers et prendre leur revanche sur un probable rival direct en fin saison qui l'a corrigé à l'aller (52-88). Ils devront encore se passer de Fabien Causeur, dont la convalescence a été prolongée jusqu'au 6 février, mais gardent leur pigiste médical, William Gradit. Le BCM arrivera dans les Mauges au grand complet avec notamment un Saer Sene, meilleur rebondeur la saison dernière arrivé dans le Nord en janvier, dans une forme ascendante. Mardi, il a signé 15 points et 13 rebonds en 25 minutes en Eurochallenge contre le Benfica Lisbonne.
NANCY - ORLEANS (20H00)
Après un week-end et un début de semaine agités, dans quel état Orléans arrivera-t-il en Lorraine ? "Après un lundi difficile où il a fallu digérer, on a bien travaillé", assure l'entraîneur Philippe Hervé. Dans la foulée de l'incroyable défaite à domicile (77-85) contre Hyères-Toulon synonyme de non-qualification pour la Semaine des As, l'encadrement de l'Entente orléanaise a choisi la manière forte en écartant définitivement l'arrière Troy Bell et le pivot Zach Moss. Les Orléanais, qui enregistrent le retour de l'arrière J.P. Reynolds, veulent rester optimistes. "Pourquoi ne pas faire un coup ? On n'a rien à perdre", estime Hervé ; "On a nos chances", soutient Maleye N'Doye. Mais Nancy aura récupéré Willie Deane et possède un avantage sur Orléans qu'il a déjà rencontré trois fois depuis le début de la saison, pour deux victoires (en Championnat et en Eurochallenge). "Orléans sera difficile à jouer car quand une équipe est diminuée de la sorte, elle a tendance à afficher encore plus de solidarité", met en garde Akin Akingbala.
CHALON-SUR-SAONE - LE HAVRE
C'est une équipe du Havre fataliste qui se déplace au Colisée. Déjà privée jusqu'à la fin de la saison de son "All Star" Bernard King, le STB a vu son intérieur Maxime Zianveni touché à nouveau à un poignet. "Difficile dans ces conditions de mettre fin à la série des cinq défaites concédées au cours des cinq dernières rencontres de Championnat", analyse l'entraîneur Jean-Manuel Sousa. Je vais une fois de plus demander aux joueurs valides de donner un peu plus et je vais essayer d'investir les jeunes qui fournissent de gros efforts aux entraînements". Le défi est de taille face à une formation chalonnaise reste sur cinq victoires en six matches de Championnat. Mais l'entraîneur Gregor Beugnot redoute un manque de concentration de ses joueurs: "J'espère que l'on ne se projette pas trop, notamment sur les As, car on a deux matches très importants à disputer avant".
PARIS-LEVALLOIS - POITIERS
Match capital pour le maintien. En faisant tomber le champion Cholet samedi dernier, Poitiers est revenu à hauteur des Parisiens, pulvérisés (70-103) à Pau alors qu'ils croyaient avoir relancé une dynamique de victoires la semaine précédente contre Orléans. Rassurés par leur succès sur le champion, les Poitevins vont tenter un nouveau coup: obtenir leur premier succès à l'extérieur. Pour cela, "il faudra maintenir notre niveau d'agressivité défensive", estimé l'entraîneur Ruddy Nelhomme. Victime d'une légère entorse cette semaine, l'ailier américain Antonio Grant devrait tenir sa place. Le vainqueur aura une option sur le maintien.
LIMOGES - VICHY
Tout faux-pas pourrait également coûter cher dans cette rencontre entre deux équipes battues lors de la dernière journée. Vichy sera toujours privé de Reece Gaines et Etienne Brower, blessés à un genou. Le CSP Limoges ne déplore plus, lui, que l'absence de son intérieur Aurélien Salmon. Et il compte un atout de taille: Chris Massie qui pointe en tête de nombreuses statistiques à la mi-saison. "C'est par la défense que notre salut viendra", a d'ores et déjà assuré l'entraîneur de Vichy Jean-Philippe Besson, dont l'équipe s'était imposée à l'aller.
STRASBOURG - VILLEURBANNE (20H30)
Ses deux dernières défaites n'ont pas empêché l'Asvel de se qualifier pour la Semaine des As. Mais supporteurs, dirigeants et joueurs attendent impatiemment de retrouver le succès. A Strasbourg, leur détermination sera mise à l'épreuve. "Ca va être physique, estime l'intérieur Kim Tillie. On va essayer de provoquer des fautes (...) et jouer agressif". Strasbourg, qui a enregistré deux victoires en deux matches après la correction reçue par Orléans (39-96), devra composer sans son meneur et capitaine Aymeric Jeanneau (mâchoire fracturée) ni l'ailier fort Nick Lewis (deuil). De plus, Sacha Giffa, qui s'est fait une entorse à la cheville gauche mercredi, et le pivot américain Pervis (genou douloureux) sont incertains.

Euro 2010 - Du neuf avec les Bleues

Mardi, Olivier Krumbholz a dévoilé une liste de dix-neuf joueuses en vue des trois derniers matches de préparation à l'Euro 2010. Pour pallier les forfaits de Raphaëlle Tervel et de Mario Limal, le sélectionneur de l'équipe de France a rappelé Sophie Herbrecht et Stéphanie Ntsama Akoa.
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Elles seront dix-neuf. Dix-neuf Bleues à jouer les trois derniers matches de préparation à l'Euro 2010, qui aura lieu du 7 au 19 décembre, en Norvège et au Danemark. Olivier Krumbholz a dévoilé sa liste mardi. Comme lors de la World Cup en septembre, le sélectionneur de l'équipe de France féminine sera privé de deux cadres: sa capitaine Raphaëlle Tervel, qui se remet d'une opération du dos, et Marion Limal, en convalescence après une opération au poignet droit. Deux absences auxquelles s'est ajoutée celle de l'ailière Paule Beaudoin, victime d'une fracture à l'index de la main droite mi-octobre.
Herbrecht et Akoa de retour
Le coach des vice-championnes du monde peut en revanche compter sur le retour de Sophie Herbrecht. La demi-centre de Nïmes était absente depuis un mois. Elle est aujourd'hui remise de sa blessure à la cheville droite. Krumbholz a également convoqué Stéphanie Ntsama Akoa. Un retour pour l'arrière gauche du Havre (14 sélections), qui n'avait plus été appelée depuis octobre 2009. Krumbolhz a par ailleurs renouvelé sa confiance à Delphine Carrat. Appelée lors du dernier stage, fin octobre, à Capbreton (Landes), l'ailière nîmois a connu ses deux premières sélections en début d'année.
En vue de l'Euro, les "Femmes de défi" se réuniront pour un stage à partir du 23 novembre. Elles participeront ensuite au Tournoi de Paris à Coubertin, les 27 et 28 novembre, avec la Croatie, la Roumanie et la Suède. Avant de rallier Dijon, pour y affronter la Russie le 30 novembre. Le 4 décembre, les Bleus s'envoleront pour Lillehammer en Norvège. Dans le groupe D, elles croiseront la route de la Norvège, tenante du titre, la Hongrie et la Slovénie.
LES DIX-NEUF BLEUES RETENUES
. Gardiennes (3): Amandine Leynaud (1,78 m, 24 ans, Metz), Cléopâtre Darleux (1,76 m, 21 ans, Metz), Linda Pradel (1,80, 27 ans, Alicante/ESP)
. Arrières (7): Camille Ayglon (1,80 m, 25 ans, Metz), Audrey Deroin (1,74 m, 21 ans, Toulon), Mariama Signaté (1,89 m, 25 ans, Aalborg/DEN), Marie-Paule Gnabouyou (1,85 m, 22 ans, Toulon), Claudine Mendy (1,82 m, 20 ans, Metz), Alexandra Lacrabère (1,77 m, 23 ans, Arvor Pays de Brest), Stéphanie Ntsama Akoa (1,84 m, 26 ans, Le Havre)
. Demi-centres (3): Allison Pineau (1,81 m, 21 ans, Metz), Sophie Herbrecht (1,74 m, 28 ans, Nîmes), Angélique Spincer (1,73 m, 24 an, Issy Paris)
. Ailières (4): Siraba Dembélé (1,72 m, 24 ans, Toulon), Katty Piéjos (1,63 m, 29 ans, Metz), Delphine Carrat (1,60 m, 24 as, Nîmes), Blandine Dancette (1,69 m, 22 ans, Nîmes)
. Pivots (2): Amélie Goudjo (1,73 m, 30 ans, Issy-Paris), Nina Kanto (1,78 m, 27 ans, Metz)

Champions League - Montpellier ? Ça va, ouf !

Montpellier a déroulé en Suède contre Sävehof (34-21) pour s'offrir en guise de cadeau de Noël une qualification en 1/8 de la Ligue des champions, lundi lors de la 7e journée.
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Leur billet en poche, les Montpelliérains doivent désormais regarder vers le haut du classement du groupe B. Une première ou deuxième place serait synonyme d'un huitième de finale contre un adversaire plus faible mais aussi d'un match retour à domicile.Actuellement en deuxième position, les Héraultais devront se battre pour conserver leur place, avec un déplacement déterminant à Hambourg le 20 février, après la trêve internationale imposée par le Mondial suédois (13-30 janvier). Ils recevront ensuite la lanterne rouge Presov puis, lors du dernier match de poule, les Hongrois de Veszprem, pour l'instant premiers, pour une éventuelle "finale" du groupe B.
Lundi, les hommes de Patrice Canayer ont récité leur handball. Les Suédois, battus 33-21 à l'aller, n'ont fait illusion que dix minutes, le temps pour les Montpelliérains de régler la mire en attaque. Ils se sont ensuite détachés (7-5, 11e puis 11-6, 18e) avec de jolies démonstrations offensives de Mladen Bojinovic puis Vid Kavticnik. Parfois un peu passifs en défense, les Héraultais atteignaient toutefois la pause avec une avance confortable (16-10), portés par une meilleure adresse au tir (55% contre 38% de réussite).
Ils laissaient sur place leurs adversaires en début de seconde période (24-12, 39e), grâce notamment à la puissance de William Accambray mais aussi l'habituelle efficacité dans les buts du gardien slovaque Richard Stochl. Ils terminaient la partie en roue libre, soignant leur goal average.

Championnat du Monde - Une question d'habitude

Grâce à sa victoire contre la Suède (29-26), vendredi, l'équipe de France a rallié sa quatrième finale consécutive dans un tournoi majeur. Champions en titre de tout, les hommes de Claude Onesta ne sont pas rassasiés. La finale, c'est bien, mais repartir sans l'or ne servirait à rien.
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En mettant au pas la Suède vendredi, les Bleus n'ont pas seulement fait taire toute la Malmö Arena. Ils ont surtout réalisé la performance de se qualifier pour la cinquième finale mondiale de leur histoire. Restée à quai en 1993, pour leur dépucelage à ce niveau, les Bleus ont décroché la timbale lors des trois suivantes (1995, 2001 et 2009). Cette nouvelle finale est également la huitième d'un tournoi majeur, si on rajoute celles des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et des Championnats d'Europe de 2006 et 2010. Des chiffres qui donnent le tournis mais qui ne rassasient pas les hommes de Claude Onesta.
"C'est encore un palier franchi pour cette équipe. On va jouer une quatrième finale de rang. On fait partie de ces grandes équipes comme l'Espagne au basket qui perdurent car elles savent se remettre en question", a commenté Jérôme Fernandez. Le capitaine des Français, habitué des joutes finales, ne vise qu'une seule chose : "J'espère qu'on ne repartira pas avec une médaille d'argent à la maison. Cette finale nous appartient et on va tout faire pour la gagner. Pour nous d'abord, après pour les autres". C'est donc le Danemark, seule équipe à avoir remporté ses neuf matches en Suède, qui se présentera aux Bleus dimanche, à 17h.
Légèrement touché à une cheville vendredi, l'arrière droit Xavier Barachet a déjà hâte d'y être : "Un résultat comme ça, ça fait oublier la douleur. Je serai à 100%, je ne me fais pas de soucis. La finale, même avec une jambe amputée, je la joue. On va aller chercher l'or. On n'est pas arrivé jusque-là pour se contenter de l'argent." Dimanche, la bande à Onesta peut marquer un peu plus l'histoire. Depuis 1974, aucune nation n'est parvenue à conserver son titre mondial. Si elle arrive à ses fins, la France s'adjugera sa quatrième couronne planétaire et rejoindra la Suède (1954, 1958, 1990, 1999) et la Roumanie (1961, 1964, 1970, 1974).

Roland Garros - Quand Nadal gagne le premier set...

Rafael Nadal a été intraitable en finale de Roland-Garros. Pour la 94e fois, il a remporté un match d'un tournoi du Grand Chelem après avoir pris la première manche. Robin Söderling et ses grands coups n'ont pas dévasté les tranchées du Majorquin, impeccable tactiquement. Si fort sur terre battue.
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@flona2902 : "Comment va être le public aujourd'hui?"
J.C. : "Impartial et dans l'expectative. Les déclarations sévères de Toni Nadal l'an passé, qui n'avait pas apprécié l'attitude de certains spectateurs lors de sa défaite face à Robin Söderling en huitièmes ("Le public parisien est stupide", avait-il lancé), n'ont pas eu d'écho négatif pendant cette finale. Même un geste d'humeur rare de son neveu après une décision d'arbitrage en sa défaveur au premier set, n'a déclenché qu'une petite vague de huées. De celles qui s'éteignent vite et dont on ne sait jamais si elles s'adressent à l'arbitre ou au joueur. Le public a surtout été séduit, comme moi, par la qualité des frappes des premiers échanges du match. Cela permet d'espérer que le spectacle sera au rendez-vous. Après, il peut y avoir des déceptions, et des malaises... A noter, une ola en fin de match et un geste de Claude Onesta (entraîneur de l'équipe de France de handball) qui résume tout, après un point de Nadal : les deux mains vers le sol comme on salue un dieu."
@smartnsmashing : "Un commentateur belge, qui est aussi entraîneur, a eu accès aux vestiaires avant le match. Il parait que les deux joueurs étaient dans l'espace kiné, allongés l'un à côté de l'autre (alors qu'il y a 6 tables). Toni Nadal en train de parler au Majorquin, Norman faisant de même avec Söderling et les deux joueurs en train de se fusiller du regard. Il semble que le match a commencé plus tôt que prévu ;)"
J.C. : "En tout cas, sur le court au début de la rencontre, rien à signaler. Rafa a même souhaité rapidement bon match sans ironie à son adversaire."
@jamesbuddell : Nadal avait gagné 93 matches sur 94 en Grand Chelem quand il a gagné le premier set !
J.C. : "Là, il a effectivement gagné le premier set ! ;) Cela fait donc 94-1. Seul David Ferrer en 2007, au 4e tour de l'US Open, a battu le Majorquin après avoir perdu la première manche. Cette statistique est incroyable. Elle donne une idée de l'importance de la confiance dans les rapports de force avec Nadal."
Nadal breake au deuxième set, @axous  : "à l'image de ce jeu, il a complètement le dessus, Soderling joue juste pourtant il doit lui manquer un petit quelque chose mais je ne vois pas quoi."
J.C. : "Nadal a été parfois approximatif en début de match, mais Söderling était lui aussi tendu. Ensuite, on a vu un Nadal appliqué, qui a fait jouer le coup de trop à son adversaire. Robin a pris le parti d'avancer un peu plus dans le court en début de deuxième set. Cela a failli marcher, mais il a encore raté des balles de break, dont une franchement à sa portée sur un revers à mi-court. Il a commis pas mal d'erreurs au moment de "tuer" le point. Chercher la bonne profondeur est tout un art. Et on ne peut pas jouer tous les jours comme il a joué face à Federer !"
@Tatannes XI : "le public a tenu un set. Y aura beaucoup à dire sur son comportement lors du tournoi". "Soderling 0/7 sur les balles de break. 41% de première balles au 2nd set : on ne peut pas gagner comme ça."
J.C. : "Première remarque : Je ne comprends pas votre réaction. Vous étiez au stade ? Je n'ai rien vu de répréhensible. Le public réagit normalement. Deuxième remarque : Là on est d'accord. Les balles de break, le pourcentage de service... C'est rédhibitoire face à un quadruple vainqueur du tournoi."
@dwarfelvish : "La question n'est pas vraiment pourquoi on n'aime pas Nadal, mais pourquoi on s'extasie devant une machine à relancer toutes les balles quand on voit la déculotté que prend Soderling 6/4 6/2 avec autant de points gagnants que Nadal. C'est mauvais pour le spectacle et le tennis en général. Maintenant pour être bon et gagner faut courir le marathon, le 100m et prendre de bonnes vitamines..."
J.C. : "Bon, il faut se réveiller. Nadal est sur le circuit depuis 2001 (oui, oui, 2001). Il a gagné son premier tournoi en 2003 et son premier titre du Grand Chelem en 2005. Il était très défensif lors de ses premières saisons, mais un défenseur avec une qualité exceptionnelle : le contre. Et un contre de gaucher, ce qui complique l'histoire. Ce style de jeu, Nadal aurait pu s'asseoir dessus comme sur des lauriers bien frais. Bien au contraire, il a modifié son jeu, l'a adapté aux autres surfaces, à l'évolution du jeu en général. Cette remarque est donc un mauvais procès. Nadal est aussi un connaisseur très fin du tennis et du sport en général."
"Söderling avait étouffé Federer. Il savait que Nadal était un meilleur défenseur, c'était à lui de proposer un jeu différent. Nadal pouvait attendre les propositions du Suédois. Il est en position de force sur ce genre de surface qui favorise la défense... Ne l'oubliez pas, les adversaires de Nadal doivent aussi faire un effort mental! Söderling a tenté quelque chose au début du deuxième set, mais pas assez longtemps."
@fracou : "Un match au suspense hitchcockien"
J.C. : "On est d'accord fracou, il n'y a pas eu de thriller. Mais je retiens l'émotion de Nadal à la fin du match : il tombe deux fois, terrassé par ce qu'il vient d'accomplir. Il pleure à gros sanglots et dit au public : "C'est le moment le plus fort de ma carrière." Cette victoire "facile", il est allé la chercher plus profondément qu'on ne le pensait..."
 Ce qu'il fallait retenir du tournoi de Nadal (ou pas) :
. Shakira n'est pas venue assister à un seul match de Nadal. Mais Djokovic et Troïcki ont offert un pastiche du clip pour consoler "Rafa". "Je suppose que c'est drôle", a répondu Nadal sans rire.
. Pour la cinquième fois en six ans, Nadal n'a pas pu fêter son anniversaire (il est né le 3 juin) sur une côte des Îles Baléares face à la mer avec ses potes.
. Il a clairement expliqué que son changement de cordage, début janvier, avait modifié ses sensations : "Je sens mieux la balle. C'est une aide importante."
. Nadal a joué et gagné 21 sets cette année à Paris en 16 heures de jeu effectif. Vous n'êtes pas impressionnés ?

Roland Garros - Nadal, c'est une toute autre histoire

Rafael Nadal n'est pas le même joueur qu'en 2009. Robin Söderling, qui était pourtant averti, n'a rien pu y faire. Mieux, il n'est plus tout à fait le même homme. Toujours aussi modeste, l'Espagnol a vécu onze mois qui l'ont bouleversé. Couronné à Paris, il peut désormais se consacrer à son futur !
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On pourra longtemps comparer l'émotion des deux vainqueurs de l'année à Roland-Garros : la joie et la fierté de Francesca Schiavone, les larmes et le soulagement de Rafael Nadal. Après quinze jours laborieux, où le tennis a souffert étouffé par la crispation, noyé par les averses, et brouillé par les contre-performances, c'est un soulagement pour tous de voir des champions exprimer clairement ce qu'ils ressentent. Cela dure le temps d'une remise de trophées, et parfois d'une conférence de presse pour les observateurs (pour les joueurs, la fête se poursuit un ou deux jours loin des curieux). Pour Rafael Nadal, cela a duré une petite demi-heure.
Rafael Nadal a tout de suite rectifié ce qui avait été trop rapidement interprété lors de la remise des trophées : "Je n'ai jamais dit que c'était (cette 5e victoire à Paris, ndlr) le meilleur moment de ma carrière. J'ai dit que c'était un des meilleurs moments, après ma victoire àWimbledon, la deuxième à Roland-Garros et la première aussi bien sûr." Et aussi : "N.1 ou gagner Roland-Garros, qu'est-ce qui est le plus important ? Pour moi, je l'ai toujours dit, c'est de gagner Roland-Garros."
La récompense après onze mois de remises en question
Nadal, qui a totalement explosé en sanglots après la balle de match, deux heures plus tôt, a le regard vif. Il expose en anglais, basique mais de moins en moins hésitant, puis volubile en espagnol, sa vision du match du tournoi (et même de la météo !) avec lucidité et... distance. C'est là qu'il faut en venir. Ce n'est pas la douche qui a refroidi le jeune homme, c'est qu'il en sait un peu plus sur lui-même.
"Il m'a fallu onze mois pour remporter un tournoi (à partir de Rome 2009, ndlr) donc beaucoup de moments difficiles", rappelle-t-il. "Je rentre chez moi, pas de victoire. Des fois, il faut jeter l'éponge. Mon objectif personnel était d'être de retour à mon meilleur niveau. C'est ce que j'ai fait." Il ne dit pas cela froidement, mais il commence ainsi une leçon de relativisme, bien loin des clichés sauvages qui ne manqueront pas d'illustrer sa victoire : ses deux bains de terre pris à la fin du match. Ses onze mois auront donc tant pesé sur ses épaules qu'il lui fallait au moins un "Clay Chelem" (voir notre article "Nadal dans son monde") pour exorciser tout cela.
"Oui, j'ai douté"
Des blessures (tendinites, abdominaux) il parle peu, de ses souffrances personnelles (divorce de ses parents) il ne parle pas. Mais de doute, oui : "J'ai douté, oui évidemment. C'est humain. Je ne suis pas une exception." On se souvient ici de ce qu'il avait déclaré récemment à propos de cette période : "Pendant un mois, j'étais hors du monde".Humainement, oui, Nadal souffre comme tout le monde. Avec une raquette à la main, il reste exceptionnel. Malgré une modestie naturelle, il sait qu'il vient de repousser ses propres limites. Pas parce qu'il vient de gagner un septième titre du Grand Chelem comme Mats Wilander et John McEnroe, mais parce qu'il a su revenir après cette première épreuve.
"Est-ce que vous vous considérez comme un grand ?", lui demande-t-on. "Je n'aime pas ce genre de question parce qu'après, on va dire que je suis arrogant, que j'ai la grosse tête. Qu'est-ce que cela veut dire ? Si les chiffres disent que j'ai été un très bon joueur, eh bien, je vais continuer à jouer très bien pour maintenir ces chiffres. Et qui décide ? Vous peut-être mais certainement pas moi."
Nadal ne serait donc pas maître de son destin de champion ? Difficile d'y croire maintenant. Physiquement, il revient fort. Mentalement, il l'est encore plus. Et il sait faire évoluer son tennis. Si Robin Söderling n'y a vu que du feu : "Je n'ai pas vraiment vu de différence entre le Nadal de l'an passé et cette année", il nous a paru assez évident que cette victoire marquait une nouvelle étape dans la carrière du Majorquin.
"Petit, je ne me considérais pas comme un spécialiste de terre battue"
Quand il évoque Wimbledon, voire l'US Open, seul majeur qui lui manque, sa détermination est un avertissement à tout le circuit. Et pour cause : la terre battue, il l'adore bien entendu "de tout son coeur", mais ce n'est qu'une étape. On savait que Wimbledon était le tournoi qu'il rêvait de gagner, on sait maintenant pourquoi : "Etant petit, je ne me considérais pas comme un spécialiste de la terre battue. Apparemment, mon jeu s'y adapte bien." Là encore, on sent une toute petite pointe d'ironie qui n'existait pas ces dernières années. Nadal prend de la distance, comme un certainRoger Federer, plus affable de nature, a su le faire. Et ça aussi c'est inquiétant pour ses adversaires.
Andy Roddick, qui est loin d'être le moins "smart" de la bande du top 10, a twitté un laconique : "Rafa, le meilleur sur terre  battue... Point". On peut considérer cela comme un point de vue historique, ou se dire qu'un rendez-vous sur gazon pourrait éventuellement modifier la stricte affirmation...
A 24 ans et deux jours, Björn Borg remportait son cinquième Roland-Garros. Il ne lui restait plus qu'une saison et demie à vivre sur le circuit. A 23 ans et dix mois, Mats Wilander remportait son dernier Roland-Garros, et sa carrière s'étiola progressivement les années suivantes. A 24 ans et trois jours, Rafael Nadal semble à l'inverse capable d'aller chercher d'autres lunes. "Demain après-midi, quand je commencerai à m'entraîner au Queen's, on tournera la page". Tout le monde l'a maintenant compris, ce trophée à Paris face à Söderling, c'était important, mais pas LE plus important. Le meilleur de Nadal est à venir.

Roland Garros - Roland-Garros pourrait s'étendre

Le site parisien de Roland-Garros a eu l'autorisation de s'étendre sur les serres d'Auteuil. C'est une commission départementale qui a donné son accord mercredi.
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La commission départementale des sites a donné un avis favorable au projet d'étendre le site de Roland-Garros au jardin des serres d'Auteuil. Le but : créer un stade de 5 000 places afin de conserver le célèbre tournoi de tennis à Paris, selon des sources concordantes. Le projet, porté par la Fédération française de tennis et la ville de Paris, permet "un réaménagement complet du site et l'implantation d'un nouvel équipement alliant serres et court de tennis" dans ce jardin du XVIe arrondissement, a souligné la ville dans un communiqué.
Anne Hidalgo, première adjointe au maire Bertrand Delanoë (PS), "a fait part du soutien enthousiaste de la Ville à ce projet majeur pour Paris". La commission départementale des sites a voté à 13 voix pour, 8 contre et 2 abstentions. Présidée par le préfet de région Ile-de-France, Daniel Canepa, elle comprend six représentants de l'Etat, six élus, six représentants d'associations et six architectes et historiens. Selon le projet municipal, les serres d'Auteuil accueilleraient un nouveau court d'une capacité de 5 000 places, non couvert et semi-enterré à 3,50 mètres sous le sol.
Pour 2 000m² de plus
L'enceinte serait bâtie sur une surface de 2 000 m² actuellement occupée par des "serres chaudes" contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques, préservant ainsi les serres classées aux Monuments historiques. Le bâtiment, qui restera la propriété de la municipalité sera entouré par 1 700 m2 de nouvelles serres.
Les représentants d'associations, l'élu Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) Yves Contassot et l'élue UMP Claire de Clermont-Tonnerre ont voté contre ce projet. Ils rappellent notamment que le sol des serres visé par l'extension est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Dans un communiqué, David Alphand, élu UMP du XVIe, s'est déclaré "résolument opposés au bétonnage des serres d'Auteuil", soulignant "la contradiction flagrante entre les beaux discours de Bertrand Delanoë sur la qualité de vie à Paris ou le Plan Climat et son intention de liquider les Serres d'Auteuil".
Par ailleurs, plus de 21 300 signatures ont été recueillies depuis la mi-octobre dans une pétition s'opposant au projet, soutenue notamment par Françoise Hardy et l'écrivain Erik Orsenna. La pétition demande s'il est "admissible que ce quartier d'Auteuil et des Princes soit asphyxié, livré de toutes parts au "sport business" au détriment du sport amateur et scolaire, des espaces de verdure et des sites du patrimoine".

Clijsters agrandit sa collection !


Bousculée en début de match par Na LiKim Clijsters a décroché son premier titre à l'Open d'Australie. Lundi, elle se rapprochera un peu plus de Caroline Wozniackien tête du classement mondial.
Mieux classée, plus expérimentée, Kim Clijsters apparaissait comme la favorite de cette finale de l'Open d'Australie malgré sa défaite il y a deux semaines à Sydney face à Na Li. La n°3 mondiale, qui occupera le deuxième rang lundi, a douté pendant un set et demi avant de trouver la solution tactique (3/6 6/3 6/3).
Clijsters prise à son propre jeu Première Asiatique de l'Histoire à disputer une finale de Grand Chelem, Li ignorait elle-même comment elle allait aborder l'événement. Le début de match ne laissait présager rien de bon pour elle. Etouffée par le rythme imprimé par la Belge, elle encaissait les huit premiers points disputés (2/0). Mais la Chinoise a des ressources mentales. Se calmant, elle entrait enfin dans la partie, prenant même Clijsters à son propre jeu, jouant en cadence et remettant toutes les balles. C'est même elle qui dictait l'échange et Clijsters, auteure de 10 fautes directes pour seulement 3 coups gagnants dans le premier set, perdait six des sept jeux suivants (6/3).
Li perd pied physiquement Dos au mur, cette dernière, ne se contentant alors plus d'attendre la faute adverse, réussissait le break d'entrée de deuxième set (0/1). Un avantage pas vraiment significatif, tant les deux jeunes femmes se distinguaient par la qualité de leur retour, plus que par celle de leur service (7 double-fautes à elles-deux). Ainsi, les quatre premiers jeux de la deuxième manche étaient sanctionnés de breaks. Encore une fois, Li était la première à casser la routine. Pourtant menée 15-40, elle recollait et virait en tête (3/2). Loin derrière sa ligne de fond, auteure de mauvais choix tactique, à l'image de ce passing joué plein corps sur Li, Clijsters se montrait de plus en plus nerveuse mais parvenait quand même à égaliser (3/3).
Premier sacre à Melbourne Pour le plus grand soulagement de la Rod Laver Arena, désireux de voir le spectacle se prolonger. Le rouleau compresseur belge se mettait alors progressivement en place. Plus entreprenante (11 coups gagnants... lire la suite de l'article sur sport24.com