samedi 5 février 2011

Yohann Gourcuff fait modifier une interview

FOOTBALL - Pour ne pas fâcher Claude Puel...Lire la suite l'article
La pratique est surtout répandue dans la classe politique, mais elle semble désormais gagner le football. L'Equipe explique dans son édition de samedi comment Yohann Gourcuff a fait modifier une interview qu'il avait accordée au quotidien Sud-Ouest. Visiblement, le milieu lyonnais a eu peur qu'une phrase lâchée sur son entraîneur, Claude Puel, soit mal interprétée.
Jeudi soir, on pouvait lire un extrait de cette interview sur le site de Sud-Ouest. L'ancien bordelais expliquait «avoir une philosophie de jeu différente» de celle de son entraîneur: «Je me suis adapté à la vision de Claude Puel, mais elle est différente de la mienne». Pas de quoi provoquer un scandale. Sauf que dans l'édition papier du quotidien le lendemain, la phrase en question a disparu remplacée par: «Aujourd'hui, je me suis totalement adapté au jeu que l'on pratique à Lyon».
Puel répond
Selon l'Equipe, le joueur aurait demandé à son club d'intervenir pour faire modifier ses propos. Gourcuff n'a pourtant pas évité une réponse de Claude Puel. ««J'ai envie d'avoir des joueurs responsables, matures et adultes, qui ne cherchent aucun faux-fuyant quand ils passent à travers», assène l'entraîneur lyonnais à propos son meneur de jeu. Aux dernières nouvelles, Puel maintient toujours ses propos, lui.

Bleus : l'Ecosse pour chasser les fantômes


On l'avait quitté encore hébété, au lendemain de l'humiliation subie par le XV de France contre l'Australie le 27 novembre au Stade de France (16-59) -suivant les déculottées estivales en Afrique du Sud et en Argentine. Acculé par les questions des journalistes, le sélectionneur Marc Lièvremont, pas plus que ses adjoints, Emile Ntamack et Didier Retière, n'avait su fournir d'explication rationnelle à un échec si cuisant qu'il semblait synonyme de capitulation en vue de la Coupe du monde de septembre, en Nouvelle-Zélande. Les joueurs eux-mêmes parlaient pour ne rien dire - sinon en off, qualifiant le projet de jeu d'«inadapté» -, voire se muraient dans le silence - à commencer par le capitaine, Thierry Dusautoir, aussi respecté comme combattant que contesté dans sa capacité à galvaniser le groupe (en comparaison notamment à l'over médiatisé Sébastien Chabal).Lire la suite l'article
karting. Et puis, comme après n'importe quel séisme, il a bien fallu réapprendre à vivre. Auditionné par la Fédération, Marc Lièvremont a été «disculpé» et son staff avec. Tout au plus, un nouveau mode de gestion a-t-il été instauré, qui voit l'ancien troisième ligne monter seul en première : dorénavant, personne ne l'accompagne pour annoncer la liste de joueurs convoqués (et commenter les sujets qui font débat : absence de Mathieu Bastareaud, Florian Fritz...) ; il s'implique plus dans l'entraînement des trois-quarts (et pan sur l'ego de Ntamack !) et distribue à chacun un «carnet de jeu», sorte de manuel du parfait international qui serait à Damien Traille, 31 ans, 77 sélections, ou Lionel Nallet, 34 ans, 57 sélections, ce qu'un cahier de liaison représenterait pour un élève de l'ENA. Morgan Parra, dans l'Equipe de jeudi : «Il y a des croquis, des plans, des schémas, des images [...] Quand j'ai des doutes, quand je veux savoir quel est mon rôle [...], j'ouvre les pages, et hop !»

Equipe de France: Alex Ferguson n'a pas du tout aimé l'absence de Patrice Evra

FOOT - Et il le fait savoir à Laurent Blanc...Lire la suite l'article
Un temps, Laurent Blanc a été présenté comme l'un des successeurs possibles d'Alex Ferguson à la tête de Manchester United. C'était avant l'épisode Patrice Evra. Interdit d'équipe de France pendant cinq matchs, l'ancien capitaine des Bleus n'a pas été retenu par Laurent Blanc pour le France - Brésil de mercredi prochain. Une décision que ne comprend pas du tout Sir Alex Ferguson. «S'ils affirment qu'il n'est pas assez bon, alors, on ne peut pas débattre. Mais je sais qu'il est le meilleur latéral gauche qu'ils ont», lâche celui qui a eu Blanc comme joueur à MU entre 2001 et 2003.
«Laurent Blanc a joué ici et il sait très bien que n'importe quel joueur qui vient de Manchester United évolue au plus haut niveau», insiste Ferguson. L'Ecossais a peut-être juste oublié que dans le cas d'Evra il y a sans doute autre chose qu'une histoire de niveau. Une histoire de bus arrêté par exemple.