vendredi 28 janvier 2011

Qualif. Euro 2012 - Mandanda et les Bleus : "Si j'avais un petit espoir..."

Cette semaine, Laurent Blanc a rappelé que Lloris restait "le numéro un" des gardiens de l'équipe deFrance. Avant Marseille - Lyon, Steve Mandanda a bien reçu le message du sélectionneur national. "Si j'avais un petit espoir dans un coin de ma tête, le doute est levé", a-t-il confié vendredi.
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Depuis qu'il a été nommé sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc sait que tous ses faits et gestes sont épiés, que chacune de ses paroles sont reprises et analysées. Il en est également ainsi de ses choix. Même lorsqu'il s'agit d'élire le joueur français de l'année, rien n'est laissé de côté. Rien n'est anodin. Surtout lorsque dans les colonnes de France Football, le patron des Bleus décide de classer Steve Mandanda en cinquième position des joueurs français de l'année et de ne pas inclure Lloris dans sa short list. Mandanda mais pas Lloris ? Certains ont trouvé ça étrange alors que le Lyonnais a terminé troisième du scrutin, derrière Florent Malouda et le grand gagnant,Samir Nasri. Etrange également alors que le Lyonnais est le numéro 1 des Bleus.
Même s'il avait pris les précautions d'usage avant son vote et bien souligné que c'était"l'ancien joueur qui vote" et non le sélectionneur, Laurent Blanc a fait couler un peu d'encre. Il l'a fait cette semaine lors de son passage à La Plagne lors de la remise des Etoiles du Sport : "Lloris reste le numéro un, c'est clair, net et précis". Alors pourquoi avoir préféré Mandanda à Lloris dans le scrutin ? "Parce qu'il a permis à l'OM d'être champion de France mais ça n'a rien à voir avec le classement des gardiens en équipe de France."
"Le doute est levé"
Cette réponse a quelque peu refroidi les ardeurs de Steve Mandanda. Vendredi en conférence de presse, le capitaine de l'Olympique de Marseille a donné son avis sur la question. Avec une pointe de regret : "Il n'y a plus de débat en équipe de France sur ce plan-là. Si j'avais un petit espoir dans un coin de ma tête, le doute est levé." Entendez, sur le court terme. Car sur le long terme, l'ancien Havrais n'a pas fini de se battre pour reconquérir un poste qui était le sien à la sortie de l'Euro 2008. "C'est la vérite du terrain qui prime. Ça va se juger aussi sur la longueur, ce ne sera pas uniquement le match de dimanche, qu'il ne faut pas le résumer à un duel Mandanda - Lloris." C'est pourtant plus que tentant...

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