vendredi 28 janvier 2011

Qualif. Euro 2012 - Lloris: "Pas les primes des qualifs !"

Hugo Lloris a expliqué vendredi que la FFF voulait aussi priver les Bleus des primes sur les qualifications à la Coupe du monde. C'est ce qui coince depuis la révélation de cette affaire, mardi. "Par rapport au Mondial, on ne mérite en aucun cas quoi que ce soit", confirme-t-il en revanche.
- 0
Affaire des primes, épisode IV. Après les révélations de l'Equipe, la mise au point d'Alou Diarra et la sortie de Laurent Blanc, Hugo Lloris a donné de plus amples détails sur ce qui pose problème dans l'histoire entre les joueurs et la Fédération. Visiblement, la FFF ne souhaite pas non plus verser aux joueurs les primes acquises pour les qualifications au Mondial. "On nous a proposé un papier sur lequel il nous était demandé de renoncer aux primes sur la saison 2009-2010, explique le gardien de l'OL et des Bleus. Mais, pour nous, il n'est question que de celles concernant le Mondial, pas celles issues de la qualification. Tout le monde est du même avis. Ce sont les accords qu'il y avait eu".
Hugo Lloris a tenu à rappeler que les joueurs ne souhaitaient pas recevoir les primes liées à l'épreuve elle-même. "En aucun cas, nous n'avons voulu changer d'avis. La situation est assez claire : par rapport au Mondial, on ne mérite en aucun cas quoi que ce soit au niveau des primes. Il serait intéressant que ces primes soient reversées à des associations, peu importe que ce soit par nous ou par la Fédération. Tous les joueurs sont conscients de l'échec du Mondial, des répercussions et de l'image donnée. Nous avons tous la même envie de refuser ces primes et de les reverser à des oeuvres caritatives".
Le gardien regrette enfin que cette affaire ait pris tant d'ampleur car elle discrédite une fois de plus l'équipe de Franceprésente en Afrique du Sud en juin dernier. "Je pense qu'il y a eu un malentendu. C'est dommage car nous n'avons pas trop besoin de cela en ce moment. Il faut éviter toute polémique, le plus important c'est le match de mercredi contre l'Angleterre." Patrice Evra, l'homme qui avait le premier parlé d'un abandon de primes, à la Coupe du monde, n'avait pas été aussi précis que Lloris quand il était intervenu mercredi : "Après le match de l’Afrique du Sud, j’avais réuni tout le monde. Je leur ai dit qu’on ne méritait pas ces primes, tout le monde était d’accord. Certains se servent de l’équipe de France comme vitrine pour se faire voir, pour se faire beau mais je ne vois pas pourquoi ce débat est soulevé. Après, peut-être que dans les réunions où je n’étais pas là lors des six derniers matches, les gens ont discuté. Moi, je sais qu’aucun joueur ne pourra dire en face de moi qu’il a voulu ses primes, parce qu’on sait tous qu’on ne le mérite pas. On a complètement raté notre Mondial".

Qualif. Euro 2012 - Mandanda et les Bleus : "Si j'avais un petit espoir..."

Cette semaine, Laurent Blanc a rappelé que Lloris restait "le numéro un" des gardiens de l'équipe deFrance. Avant Marseille - Lyon, Steve Mandanda a bien reçu le message du sélectionneur national. "Si j'avais un petit espoir dans un coin de ma tête, le doute est levé", a-t-il confié vendredi.
- 0
Depuis qu'il a été nommé sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc sait que tous ses faits et gestes sont épiés, que chacune de ses paroles sont reprises et analysées. Il en est également ainsi de ses choix. Même lorsqu'il s'agit d'élire le joueur français de l'année, rien n'est laissé de côté. Rien n'est anodin. Surtout lorsque dans les colonnes de France Football, le patron des Bleus décide de classer Steve Mandanda en cinquième position des joueurs français de l'année et de ne pas inclure Lloris dans sa short list. Mandanda mais pas Lloris ? Certains ont trouvé ça étrange alors que le Lyonnais a terminé troisième du scrutin, derrière Florent Malouda et le grand gagnant,Samir Nasri. Etrange également alors que le Lyonnais est le numéro 1 des Bleus.
Même s'il avait pris les précautions d'usage avant son vote et bien souligné que c'était"l'ancien joueur qui vote" et non le sélectionneur, Laurent Blanc a fait couler un peu d'encre. Il l'a fait cette semaine lors de son passage à La Plagne lors de la remise des Etoiles du Sport : "Lloris reste le numéro un, c'est clair, net et précis". Alors pourquoi avoir préféré Mandanda à Lloris dans le scrutin ? "Parce qu'il a permis à l'OM d'être champion de France mais ça n'a rien à voir avec le classement des gardiens en équipe de France."
"Le doute est levé"
Cette réponse a quelque peu refroidi les ardeurs de Steve Mandanda. Vendredi en conférence de presse, le capitaine de l'Olympique de Marseille a donné son avis sur la question. Avec une pointe de regret : "Il n'y a plus de débat en équipe de France sur ce plan-là. Si j'avais un petit espoir dans un coin de ma tête, le doute est levé." Entendez, sur le court terme. Car sur le long terme, l'ancien Havrais n'a pas fini de se battre pour reconquérir un poste qui était le sien à la sortie de l'Euro 2008. "C'est la vérite du terrain qui prime. Ça va se juger aussi sur la longueur, ce ne sera pas uniquement le match de dimanche, qu'il ne faut pas le résumer à un duel Mandanda - Lloris." C'est pourtant plus que tentant...

Ligue des Champions - Ce sera le Real et Manchester

Lyon et Marseille affronteront le Real Madrid et Manchester United en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Des retrouvailles pour les deux clubs français. L'Inter et le Bayern joueront le remake de la dernière finale. Le choc entre Arsenal et Barcelone aura également un parfum de déjà vu.
- 0
L'OL et l'OM voulaient éviter à tout prix le Barça. Leur souhait a été exaucé. Mais le tirage a quand même été lourd pour les deux représentants français en 8e de finale de Ligue des Champions. Certes, le Real Madrid peut paraître un bon souvenir pour l'OL. L'an dernier, au même stade de la compétition, les Lyonnais avaient éliminé les Merengues grâce à un succès lyonnais à l'aller à Gerland (1-0), transformé au retour à Bernabeu (1-1). Mais même Jean-Michel Aulas préfère ne pas tenir compte du passé. "Les précédentes confrontations ont souvent permis à l'OL de bien s'en tirer. Mais le Real Madrid n'est pas le même que l'année dernière, prévient le patron de l'OL. Sans compter que le Real voudra sans doute effacer le souvenir des années précédentes. C'est un tirage difficile. Mais pourquoi pas pour suivre cette série de confrontations".
"Il fallait éviter Barcelone, voire le Real" (Dassier)
Pour Marseille, l'heure sera également aux retrouvailles. Plus lointaines celles-ci. L'OM et Manchester United se sont déjà croisés en Ligue des Champions en 1999. A l'époque, il s'agissait de la première phase. Mais, après s'être incliné à Old Trafford, les Marseillais avait réussi à faire chuter les Red Devils au Vélodrome grâce à un pointu de William Gallas, mettant fin alors à 22 ans à deux ans d'invincibilité de Manchester en Coupe d'Europe. Plus de dix plus tard, un monde sépare encore les deux clubs. Malgré tout, Jean-Claude Dassier se satisfait de ce tirage, plus clément selon lui que celui que l'OL. "Cela aurait pu être mieux, cela aurait pu être pire... Ce n'est pas un mauvais tirage, je ne suis pas mécontent. Il fallait éviter Barcelone, voire le Real Madrid, a-t-il analysé. C'est une très belle affiche, car Manchester est vraiment, comme le Real Madrid, une légende européenne". Mais le président de l'OM croit en ses chances : "Toutes les équipes étaient redoutables, nous sommes dans la cour des grands... Mais même si Manchester revient bien après un début de championnat compliqué, je considère que c'est du 50-50".
Parmi les autres affiches, Inter Milan-Bayern Munich n'est rien d'autre que la revanche de la finale de l'an passé remportée par l'Inter Milan, alors entraîné par José Mourinho, aujourd'hui passé sur le banc du Real. Arsenal-Barcelone est la revanche de la finale de 2006 remportée par le Barça au Stade de FranceMilan AC-Tottenham est une autre belle affiche qui mettra aux prises les Spurs, leaders inattendus de leur poule, au leader du championnat italien. L'AS Rome de Philippe Mexès et Jérémy Menez a été un plus gâtée au tirage avec le Shakthar Donetsk, nouveau venu en 8e de finale. Mais les Romains, qui ne se sont qualifiés qu'à la dernière journée de poules, devront toutefois se méfier de ce club de nouveaux riches, vainqueurs de la Ligue Europa en 2009. Le match des 8e de finale le plus déséquilibré semble être Copenhague-Chelsea. Les Danois, nouveaux venus à ce stade de la compétition, étaient déjà tombés en poule contre le Barça, les voilà désormais sur la route des Blues de Didier Drogba et Nicolas Anelka. Valence-Schalke 04 semble en revanche plus équilibré.
LE TIRAGE AU SORT :
AS Rome - Shakhtar Donetsk
Milan AC - Tottenham
Valence - Schalke 04
Inter Milan - Bayern Munich
Lyon - Real Madrid
Arsenal - Barcelone
Marseille - Manchester United
Copenhague - Chelsea

Ligue des Champions - Ce n'était "que" Chelsea

Marseille ne fait pas la fine bouche après avoir battu Chelsea (1-0) pour clore sa première phase de Ligue des champions. Malgré le contexte d'un match sans enjeu, Didier Deschamps et Mathieu Valbuena pensent beaucoup de bien de ce résultat.
- 0
C'est peut-être ça aussi, la magie de la Ligue des champions. Même si les matches sont sans enjeu, la petite musique reste, la bâche étoilée n'est pas secouée avec moins d'entrain, le prestige des maillots demeure. Ce sont bien Malouda, Drogba, Terry, Essien et compagnie qui ont foulé la pelouse du Vélodrome. C'est bien Chelsea (1-0) que Marseille a dominé sur son terrain lors de cette 6e journée.
Marseille ne fait pas la fine bouche après avoir battu Chelsea (1-0) pour clore sa première phase de Ligue des champions. - 2En entendant Didier Deschamps répéter le championnat restait "la priorité", on s'attendait à voir le coach marseillais nourrir un petit regret sur l'enchaînement des résultats de son équipe, qui a perdu à Nice un match qu'elle devait gagner (1-0) et qui a battu Chelsea pour du beurre sur son unique tir cadré. Finalement, non... C'est sûrement la légendaire capacité des coaches à tout de suite "regarder devant", mais cela ne s'est pas produit. Marseille accorde à sa victoire contre les Londoniens une valeur entière. Avec cette ambition : nourrir les prochaines rencontres de ce glorieux souvenir.
"Ça ne donne rien de plus, mais ça fait du bien, résume Didier Deschamps. Cela prouve que le groupe que j'ai répond présent, même s'il n'a pas toujours le même onze de départ. C'est la première fois que ça m'arrive de jouer un match sans enjeu en Ligue des champions, mais il y avait quand même Chelsea en face. Il y a un engouement une passion, tout était réuni pour se surpasser. Le championnat peut ressembler à du traintrain quotidien à côté de ça, mais il est intéressant de jouer des matches comme ça sans la pression de l'obligation du résultat." Confronté à cette obligation ces dernières saisons contre des grands d'Europe, l'OM avait pris le bouillon, face à Liverpool (0-4) ou au Real Madrid (1-3).
"Lâcher encore plus le frein à main"
Mathieu Valbuena savoure : "Il n'y a rien de mieux que de gagner devant un grand d'Europe, nous sommes très heureux et rassurés". Aligné en soutien de Brandao, l'ex-Libournais, auteur d'un tir sur la barre, s'est proprement régalé. "On a vu un OM conquérant, sérieux, avec beaucoup d'abnégation, on a joué au football, on a fait souffrir l'arrière garde de Chelsea, on s'est procuré des occasions, et avec de la persévérance, on a marqué. Un match comme ça va nous permettre de lâcher encore plus le frein à main. On restait sur deux performances sans marquer de but (après Rennes, 0-0). J'espère que ce match ne restera pas comme une prestation que nous avons faite 'parce que c'était Chelsea'. Contre ces équipes, la motivation vient toute seule, mais il faut qu'on arriver à les reproduire."
Les chiffres enseignent que Marseille a tiré 17 fois au but pendant le match (11 pour Chelsea) et a possédé le ballon 60% du temps. L'impression visuelle, c'est que Chelsea avait beaucoup plus de facilité pour atteindre le but de Mandanda dès que l'OM relâchait la pression au milieu. Deux fois, Diawara, fut à l'extrême limite du penalty pour stopper les Anglais. Titillé par les journalistes sur son excès d'optimisme, Deschamps n'est pas tombé dans le panneau. Il a fait la différence entre un match "qui fait du bien" et un vrai "match-référence". Question perfide : "Après avoir battu Chelsea, est-ce que cela vous donne des idées pour la suite de la compétition ?". Sourire : "On restera sur une analyse du match. Au match aller, il n'y avait pas photo. Là, on a mérité de gagner. On a rivalisé, voire plus. Ce n'est pas pour autant qu'on va se croire plus forts qu'on est. Si Chelsea est à 100%, ça devient compliqué. Nous les avons pris à une période plus délicate. Il manquait des joueurs importants comme Anelka ou Cole. Notre volonté sera de nous qualifier pour les quarts de finale. Chelsea est programmé pour aller au bout. Pas nous. Ce n'est pas manquer d'ambition que de le dire, c'est être réaliste." Ce sont surtout Auxerre, Lyon et Brest, les adversaires de l'OM avant la trêve, qui diront s'il y a un avant et un après-Chelsea.

Ligue des Champions - Cris : "Le Real nous avait manqué de respect"

Comme l'an dernier, l'OL retrouvera le Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le capitaine lyonnais Cris n'a rien oublié de l'exploit des siens. Il se souvient également de l'attitude des Madrilènes, qui avait sous-estimé les Lyonnais. Ce qui n'arrivera pas cette fois...
- 0
CRIS, l'OL est invaincu contre le Real Madrid, vous êtes donc déjà qualifiés pour les quarts ?
C. : Hein ? Non, pas du tout… Contre le Real Madrid, c'est impossible de dire une telle chose avant un match. Il y a toujours du respect pour leur histoire, pour ce qu'ils sont. Certes, cela fait un bon moment que nous sommes performants contre le Real mais ce sera une autre histoire.
Plus sérieusement, ce tirage vous paraît-il plus ou moins difficile que celui de la saison passée?
C. : Plus difficile. Ils ont un entraîneur expérimenté qui sait jouer ce genre de matches, ils ont aussi changé quelques joueurs, leur équipe est performante, ça ne se sera pas facile. Ce sera du 60/40 en faveur du Real.
La saison passée, le Real vous avait-il manqué de respect ?
C. : Je ne vais pas le cacher : lors du match retour, ils nous avaient manqué de respect dans leurs déclarations. Le jeu, c'est de gagner sur le terrain, pas en dehors. Ils avaient dit des choses qui nous avaient touchés mais qui nous avaient également motivés. Je ne pense pas que ce sera le cas cette saison, notamment en raison de leur entraîneur. Cette fois, les histoires en dehors du terrain ne seront pas pareilles, il y aura du respect des deux côtés. En accédant aux demi-finales la saison passée, l'OL a montré qu'il n'était pas une équipe qui disputait la coupe d'Europe simplement pour aller en demi-finales.
Vous n'avez jamais perdu contre le Real, est-ce un avantage?
C.: Ce sera peut-être un point positif en notre faveur, on verra si on peut en profiter. Nous sommes invaincus contre eux en six rencontres, il faudra poursuivre la série. Mais, déjà, il faudra réussir la première manche à Gerland, ce sera super important.
Vous commencez à avoir l'habitude de jouer contre le Real…
C. : Ce sera mon septième match contre le Real, ça fait plaisir de retrouver des grands joueurs, une ambiance formidable. C'est toujours bien de jouer contre le Real.
Un mot sur le retour à Gerland de Karim Benzema ?
C. : Karim est toujours dangereux. S'il veut, il peut faire la différence, il a les qualités pour cela, il faut toujours se méfier de lui.

Liga - Ronaldo défend Benzema

Dans Marca, Cristiano Ronaldo prend la défense de Karim Benzema. Un jour après avoir réclamé un nouvel attaquant au Real, il affirme que le Français a "une valeur footballistique énorme". Le Portugais évoque également le retour de Kaka et sa prétendue brouille avec Casillas. Tout va bien donc...
- 0
BENZEMA : "Une valeur énorme"
Dans Marca, Cristiano Ronaldo a pris la défense de Karim Benzema en affirmant qu'il avait "une valeur footballistique énorme". Le Portugais a réfuté les critiques selon lesquelles Benzema ne met pas à profit l'absence de l'international argentin GonzaloHiguain, pour s'imposer sur le terrain."Sincèrement, mon opinion à propos de Benzema est qu'il ne mérite pas ce qui se dit de lui. Si on analyse ses derniers matchs, on peut voir qu'il fait des efforts, qu'il lutte", a déclaré Cristiano Ronaldo. La veille, il avait réclamé l'arrivée d'un attaquant supplémentaire. Mais, visiblement, cela n'avait rien d'une défiance vis-à-vis de l'ancien Lyonnais. "Parfois ça ne marche pas, comme pour les buts, mais Karim a une valeur footbalistique énorme", a-t-il ajouté. Karim Benzema est devenu titulaire à l'attaque du Real à la faveur de la blessure d'Higuain, le 20 novembre et d'une opération au dos en janvier qui va le tenir éloigner des terrains pendant environ 4 mois.
KAKA : "Il n'est pas encore à 100 %"
A propos de Kaka, qui récupère après son opération le 5 août pour une blessure au genou, Cristiano Ronaldo a assuré qu'il "allait de mieux en mieux". "Il n'est pas encore à cent pour cent, il doit grandir encore et jouer de plus en plus, petit à petit", a-t-il dit. L'attaquant vedette du Real a assuré que Kaka, âgé de 28 ans, "reviendrait au niveau de compétition qu'il avait avant, avec un peu plus de difficultés, comme quelqu'un qui a été opéré et a subi une lésion grave". "Je suis convaincu qu'il triomphera. S'il n'a plus de blessures ce sera quelqu'un de très important pour nous parce que c'est toujours une vedette", a affirmé Ronaldo.
CASILLAS : "Un malentendu"
Il a enfin réfuté tout différend entre lui et le gardien du Real Iker Casillas ainsi que sa petite amie Sara Carbonero, estimant qu'il s'agissait d'un "non sens". Sara Carbonero, devenue célèbre lorsque Casillas l'avait embrassée devant les caméras de télévision après la victoire de l'Espagne en finale de la Coupe du monde, avait en septembre qualifié Ronaldo "d'égoïste" sur le terrain. Ronaldo a déclaré à Marca avoir été choqué par des informations selon lesquelles il aurait cessé de parler à Casillas après cette affaire. "J'allais bien, je marquait des buts... et cela est arrivé. C'est une polémique qui n'avait aucun sens. J'en ai parlé avec lui", a-t-il dit. "Nous avons parlé de ces choses là et nous les avons éclaircies. C'était un malentendu de ma part et de la part d'Iker et son amie, mais ce sont des choses normales dont nous avons parlé et c'est arrangé", a-t-il assuré.

Liga - Mourinho veut rester... jusqu'à la fin de la saison

José Mourinho a mis les choses au point et assuré qu'il souhaitait "rester jusqu'à la fin de la saison" au Real. En revanche, le Portugais n'a pas promis d'aller au-delà de l'exercice 2010/2011, mettant implicitement la pression sur son club qui n'est pas très chaud pour recruter un attaquant.
- 0
José Mourinho sera-t-il l'entraîneur du Real Madrid en 2011/2012 ? Personne ne peut l'affirmer aujourd'hui. Interrogé sur son futur jeudi soir après la qualification des siens pour les demi-finales de la Coupe du Roi, le Special One a confié qu'il souhaitait "rester jusqu'à la fin de la saison". Et après ? Silence radio. "Je veux rester jusqu'à la fin de la saison", a déclaré l'entraîneur portugais, avant d'ajouter, un brin fataliste et calculateur : "On peut avoir un contrat de dix ans au foot (...). Si tout le monde est content, l'entraîneur reste, sinon on le change".
Cette sortie de Mourinho fait suite aux événements de ces derniers jours. En effet, des divergences sont apparues entre le coach du club et le directeur général, Jorge Valdano. Confronté à l'indisponibilité pour quatre mois de l'Argentin Gonzalo Higuain, Mourinho estime que l'attaquant Français Karim Benzema ne lui suffit pas et voudrait un attaquant supplémentaire. Jorge Valdano, qui n'est pas partisan d'un recrutement, avait déclaré que Benzema était victime d'une "grande injustice" après le match nul concédé dimanche face à Almeria en championnat d'Espagne.
Valdano défend Benzema
L'attaquant français était resté sur le banc lors de ce match jusqu'à la 54e minute. A son entrée en jeu, il avait fait la passe décisive pour l'égalisation. "Je pense que c'est un excellent joueur, qui sait jouer au football et parce qu'il est jeune, nous avons de grands espoirs", avait dit Valdano, regrettant encore: "Aujourd'hui, nous avions un numéro neuf (Benzema) sur le banc".
La sortie médiatique n'avait pas été du goût de Mourinho: "Je ne suis pas celui qui envoie les messages, je suis arrivé où je suis en pensant par moi-même et je suis trop vieux pour recevoir des messages par presse interposée". Le quotidien espagnol AS était allé jusqu'à mettre, mercredi, sur son site internet un article assurant que Mourinho faisait courir le bruit qu'il pourrait quitter le club en juin pour mettre la pression sur ses dirigeants avant la fin du mercato, le 31 janvier.

Liga - Le Barça remet le contact

Après sa défaite en Coupe du Roi face au Betis Séville (3-1), Barcelone a aligné sa 14e victoire consécutive en Liga face au Racing Santander (3-0) lors de la 20e journée. Relégué à 7 points, le Real Madrid, qui reçoit Majorque dimanche (19h), ne peut plus se permettre le moindre faux pas.
- 0
FC BARCELONE - RACING SANTANDER : 3-0
Buts : Pedro (2e), Messi (33e s.p.), Iniesta (56e)
La thèse de l'accident tenait donc la route. Elle s'est vérifiée samedi soir. Lors de la 20e journée de Liga, le Barça a remis les pendules à l'heure. Trois jours plus tôt, il s'était pris les pieds dans le tapis face au Betis Séville (1-3), en quart de finale retour de la Coupe du Roi. Cette première défaite en vingt-neuf rencontres fut sans conséquence. Mais elle a au moins eu le mérite de remettre les Blaugrana dans le droit chemin. Sur la voie du succès. Face au Racing Santander (3-0), l'équipe de Pep Guardiola en a empoché un quatorzième consécutif en Liga. Son avance de sept unités sur le Real Madrid n'est certes que provisoire. Mais elle est suffisamment conséquente pour mettre la pression sur son rival merengue. Dimanche, la bande à Mourinho n'aura pas le droit de perdre des points face à Majorque.
Le Barça, lui, en a déjà engrangé cinquante-cinq sur soixante. Soit vingt-six de plus que le FC Séville, qui s'est replacé à la septième place en étrillant Levante (4-1), grâce à un triplé de Fabiano et à Julien Escudé, et quinze de plus que Valence, tombeur de Malaga (4-3) dans les dernières minutes. A vrai dire, les Catalans n'ont pas eu à forcer leur talent pour mettre à terre un Racing Santander qu'il avait balayé à l'aller (3-0), lors de la première journée. Au cœur de l'été, Lionel Messi avait participé au premier festival offensif des Blaugrana. L'Argentin a endossé une fois de plus le costume du buteur en transformant un penalty à la demi-heure de jeu (2-0, 33e). Il en aussi profité pour soigner ses statistiques : dix-neuf buts en dix-sept rencontres, cela donne une moyenne stratosphérique de 1,12 but par match ! Mais les chiffres traduisent tout autant sa propension à faire jouer les autres. En offrant sur un plateau l'ouverture du score à Pedro (1-0, 2e), Messi a délivré sa quatorzième passe décisive dans ce championnat d'Espagne.
Maître du ballon durant 70% du temps, Barcelone a asséné le coup de grâce après la pause, au terme d'un mouvement collectif somptueux conclu avec un zeste de chance par Iniesta (3-0, 56e). Santander est reparti du Camp Nou avec une lourde défaite dans ses bagages. Elle aurait pris les allures d'une déroute si Tono n'avait pas multiplié les prouesses dans sa cage. Mais elle aurait tout aussi bien pu être moins cinglante si Rosenberg (16e) et Adrian (41e) avaient su exploiter le relâchement défensif du duo Puyol-Abidal. La rentrée de Piqué (46e) a remis de l'ordre dans la maison catalane. Et a certainement accentué cette impression grandissante semaine après semaine : ce Barça paraît intouchable. Même pour le Real Madrid ?
En fin de soirée, Valence, 3e, a été malmené sur son terrain par une équipe de Malaga en révolte qui, en dépit de deux exclusions (Demichelis 15e et Helder Rosario 65e), a tenu tête jusqu'à l'ultime minute avant de s'incliner 4 à 3. Les Andalous sont notamment revenus à 3-3 à dix minutes de la fin.

Liga

LIGA 2010-2011 - CLASSEMENT

  • Qualifiées pour la ligue des champions
  • Qualifiées pour le tour préliminaire de la LDC
  • Qualifiées pour la Ligue Europa
  • Relégables
Pos.EquipePtsJVNDBMBE+/-
1FC Barcelone55201811641153
2Real Madrid51201631481731
3Villarreal42201334402119
4Valence40201244332310
5Espanyol3720121728262
6Athletic Bilbao3220102832311
7Atlético Madrid302093831247
8FC Séville29209293032-2
9Majorque27208392325-2
10Getafe CF27208392932-3
11Real Sociedad252081113033-3
12Hércules CF222064102231-9
13La Corogne21205691527-12
14Racing Santander202055101529-14
15Sporting Gijón19204791827-9
16Saragosse19204791832-14
17Osasuna182046101928-9
18UD Almería17203892034-14
19Málaga172052132745-18
20Levante UD152043132034-14